• Délivrance # 5 - février 2016 (fanzine)Sortie du cinquième numéro du fanzine Délivrance, dix mois après le précédent qui était un split avec le zine bisontin Everyday is like sunday. Le format A4 ainsi que la couverture couleur ont été gardés et c'est tant mieux. David profite de la couleur en quatrième de couverture pour publier quelques photos et peintures de sa propre collection car sa passion ne s'arrête pas au cinéma de genre : il aime aussi photographier, peindre, dessiner, faire des créations (et aussi un autre zine axé HC/Punk/DIY Mononoké). Mais revenons au sujet initial, à savoir le cinéma ! Délivrance a bien évolué depuis le premier numéro qui était avant tout un zine de chroniques de films. Nous retrouvons une cinquantaine de chroniques de films d'horreur, d'action, d'attaques de requins, de nazisploitation (mouai bof, j'imagine que c'est le numéro de Toutes les couleurs du bis consacré à ce genre qui l'a motivé à regarder quelques films de ce genre), d'aventure, thriller, fantastique, arts martiaux, etc. Comme d'habitude, les chroniques sont bien écrites mais simplement, sans prise de tête et sans se la jouer intello. On sent avant tout une personne passionnée qui a envie de partager son ressenti et un non un plaisir d'écrire pour écrire. Dans ce numéro et comme à chaque fois, peu de films en commun avec moi. J'ai seulement vu Le mur invisible que m'avait conseillé d'ailleurs David et Mad Max : fury road. Quelques-uns me tentent bien comme les remakes d'Halloween 1 et 2, Aux yeux des vivants, The dead, La planète interdite, Des monstres attaquent la ville. Sur presque chaque chronique se trouve l'affiche (ou la jaquette) ou plus rarement une photo tirée du film.

    On trouve également deux interviews : la première de Noé, un réalisateur/scénariste et par obligation producteur de (ses) courts-métrages. On peut citer comme réalisations "L'homme qui a tué Dieu" et "Black Block : a story of violence and love". J'apprécie son état esprit loin du star system, il se considère lui-même comme cinéaste engagé. "J'aime fréquenter les gens qui ont une cause, qui se battent, qui essaient de changer le monde, les autres je les comprends un peu moins". Vous pouvez voir gratuitement tous ses courts métrages sur son site internet. La deuxième est celui de Guillaume qui s'occupe du zine Les chroniques d'un vidéophage et qui a deux numéros à son actif (voir chronique du 1 et 2). Il est très bavard et répond avec beaucoup d'enthousiasme aux questions posées. La mauvaise nouvelle est que le 3ème numéro ne sortira pas avant janvier 2017.

    Egalement présent dans les 48 pages de ce 5ème numéro une rubrique consacrée à la collection GORE (Fleuve Noire) qui  a édité une multitude de livres entre 1985 et 1990. David chronique une douzaine de livres de la collection et d'une autre, TRASH édtions qui a pris en quelque sorte la relève depuis une ou deux années. Pour ma part, je ne suis pas fan de gore aussi bien en littérature qu'en film mais ces chroniques se lisent sans problème pour moi. On reparle beaucoup de la collection GORE et par extension TRASH depuis que David Didelot, le zineur de Vidéotopsie, a écrit le livre "GORE - dissection d'une collection".

    S'ajoutent également cinq pages de chroniques de zines, d'ouvrages sur le cinéma et deux livres de zombies et fantastique. De quoi être bien au courant de l'actualité sur le cinéma de genre ! Et pour finir, deux nouvelles rubriques : une intitulée "Make your choice, original vs remake" comparant le film Hitcher, l'original de 1986 et le remake de 2006. Tant l'idée ne m'intéressait pas particulièrement au début et tant après l'avoir lu, j'ai trouvé cela intéressant grâce à la qualité de l'article et aussi la mise en page canon ! Et l'autre : "It's a long way to the top... ou the flop !" sur une saga japonaise La femme scorpion : 3 pages d'informations, d'avis, de photos (avec toujours cette superbe mise en page avec fond noir et texte en blanc) qui me donne envie de regarder et de découvrir cette saga.

    A noter qu'en cadeau David offre un grand marque-page fait à la linogravure par lui-même et que l'illustration est tirée de La femme scorpion. La mise en page est agréable, les photos ressortent bien grâce à la bonne impression. J'ai fait à peu près le tour. Encore un numéro réussi et de plus en plus complet grâce aux nouvelles rubriques. Chapeau !

    48 pages A4 - couverture couleur - 6 euros + 3 euros de frais de port via la boutique en ligne.


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  • Sortie en salles le 16 mars 2016

    No land's song - un film-documentaire d'Ayat Najafi (2014)En Iran, depuis la révolution de 1979, les femmes ne peuvent plus chantées publiquement si aucun homme ne les accompagne au chant, tout du moins devant un publique mixte. Sara Najafi (sœur du réalisateur) décide de mettre en place un concert à Téhéran avec des chanteuses iraniennes et françaises pour que les femmes puissent être entendues par le biais de la musique dans un pays où les inégalités hommes/femmes sont omniprésentes.

    Dans ce film, nous suivrons le parcours de Sara Najafi qui tente durant 2 ans et demi à ce que ce concert puisse se concrétiser en se rendant chaque semaine au Ministère de la Culture et de la Guidance Islamique afin d'obtenir les autorisations nécessaires. On apprendra tout du long de "No land's song" qu'en Iran, rien n'est acquis, tout peu changer en une fraction de seconde et qu'il est nécessaire de se "battre" pendant des semaines, des mois, voire des années pour obtenir (ou ne pas obtenir) quelque chose. Il est donc nécessaire de ne jamais baisser les bras, de ne jamais abandonner.

    No land's song - un film-documentaire d'Ayat Najafi (2014)

    La première rencontre entre Sara Najafi, les deux chanteuses françaises (Élise Caron et Jeanne Cherhal), la chanteuse tunisienne engagée Emel Matthouthi, un guitariste et un batteur, se déroulera à Paris. Par la suite, les échanges se feront via Skype (internet). Des échanges constructifs, entre volonté, interrogation, envie. Tout ce petit monde va apprendre le répertoire de chansons perses connues et chantées par des femmes avant la révolution. De l'autre côté, en Iran, les deux chanteuses Parvin Namazi et Sayeh Sodeyfi et des musiciens se réunissent également. 

    Après moult échanges pendant 2 ans et demi avec le Ministère de la Culture iranienne et entre non, peut-être, non, peut-être, le oui l'emporte. Les français-e-s et la tunisienne arrivent en Iran 5 jours avant le concert. Il est temps de répéter tou-te-s ensemble mais les répétitions sont régulièrement interrompues par le Ministère, la censure... Durant 5 jours ils se passent des choses tragiques mais aussi merveilleuses. La musique est universelle et les émotions le sont tout autant et on vivra durant tout le documentaire le ressenti des un-e-s et des autres de façonNo land's song - un film-documentaire d'Ayat Najafi (2014) très forte. La musique, la solidarité, la liberté, l'égalité ont permis de rassembler tou-te-s ces musicien-ne-s sur une même scène pour que les femmes puissent chanter publiquement en Iran ou tout du moins pendant deux heures lors de la soirée du 19 septembre 2013. Volontairement ce concert n'a pas été médiatisé, ni avant, ni après et n'a donc pas eu de retour dans la presse iranienne. La République Islamique d'Iran contrôle tout et ne veut pas que les femmes aient les mêmes droits que les hommes d'où la censure permanente. 

    Ce documentaire est admirablement réalisé, sans voix off. Il est émotionnellement parlant très fort car les mots, les gestes, la musique le sont pendant les 91 minutes du film. La musique, comme le cinéma, est une remarquable source à émotion, les deux ensembles réalisés dans de bonnes conditions peuvent traduire toute une palette d'émotion et amener les spectatrices et spectateurs à des ressentis fabuleux. J'avoue que j'ai pleuré sur certaines scènes tant l'intensité était à son paroxysme.

    J'ai vu ce documentaire dans le cadre des projections mensuelles organisées par l'association Cinéma(s) d'Iran au cinéma Le Nouvel Odéon à Paris. Avant et après chaque projection, Bamchade Pourvali, critique de cinéma analyse le film et propose un débat avec la salle. Ce mois-ci, Anne Grange, productrice du film (c'est une co-production franco-allemande) était une invitée surprise. Le film sortira en France le 16 mars 2016 puis en DVD. Il a été projeté dans quelques festivals et a reçu plusieurs prix.

    No land's song - un film-documentaire d'Ayat Najafi (2014)

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  • Sortie en salles le 24 février 2016

    Nahid - un film d'Ida Panahandeh (2015)Nahid, la trentaine, divorcée depuis deux ans, vit avec son fils Amir Reza dans un appartement d'une ville iranienne située près de la mer. Elle travaille dans une boutique d'une amie et y fait de la saisie informatique. Les fins de mois sont toujours très difficiles d'où la difficulté pour Nahid de payer le loyer à temps. Son fils de 10 ans fait régulièrement l'école buissonnière. Depuis quelque temps elle fréquente en cachette Massoud, un homme veuf qu'elle aime. Ils se voient sur la plage qui donne sur des chambres d'hôtel. Massoud est le directeur de cet hôtel. Lorsqu'il lui propose de l'épouser, Nahid et dans l'obligation de refuser. Les lois iraniennes donnent la garde des enfants de parents divorcés au père. Le père d'Amir Reza n'ayant à l'époque pas les moyens de subvenir aux besoins de son fils, il avait laissé la garde à son ex-femme mais à la condition qu'elle ne se remarie pas. Face aux pressions familiales, Nahid et Massoud se marient mais temporairement en renouvelant de mois en mois. 

    Nahid veut vivre librement à l'inverse de ce que la société iranienne veut pour les femmes. Les femmes sont toujours l'épouse de ou la fille de et elles sont considérées comme des mineures. Nahid a divorcé de son mariNahid - un film d'Ida Panahandeh (2015) car il était drogué et violent. Elle ne veut pas parler de Massoud à son fils de peur qu'il le répète à son père. Ce dernier n'hésiterait pas à "récupérer" son fils.  Malgré toutes les difficultés rencontrées sur son passage, Nahid est une femme forte qui se bat pour garder son appartement malgré les loyers impayés, pour qu'elle puisse avoir la garde d'Amir Reza. Elle ne fait pas toujours les bons choix, ment fréquemment pour s'en sortir et du coup, elle sème le doute dans l'esprit de Massoud. C'est un personnage attachant et en même temps, on se dit qu'elle en fait trop, que les mensonges amènent d'autres mensonges. Elle n'est pas toujours fine psychologue, criant,  faisant culpabiliser au lieu d'être dans l'échange. Mais Nahid est au bout du rouleau, elle ne sait plus que faire. Elle a peur de perdre la garde de son fils, elle a peur de devoir renoncer à l'amour de Massoud. Elle se bat mais dans la crainte, dans la peur de perdre ce qui lui est le plus cher au monde. 

    Nahid - un film d'Ida Panahandeh (2015)

    "Nahid" a été filmé dans une petite ville portuaire des bords de la mer Caspienne. J'ai apprécié les images où l'on voit Nahid, Massoud et un chien âgé souffrant certainement d'arthrose aux pattes arrières, sur la plage, avec la mer un peu plus loin. Ces quelques images donnent un plaisir aux yeux et a un certain côté reposant, comme pour se remettre de ce film assez explosif. Ce n'est pas un film d'action mais l'action est présente, avec une Nahid toujours volontaire et remuante. Les événements s'enchaînent. On n'a vraiment pas le temps de s'ennuyer. Il manque tout de même quelque chose au film, un petit plus pour faire de "Nahid" un bon film. Il n'est pas mauvais, loin de là. Peut-être à cause des personnages, pas toujours attachants, entre l'ex mari détestable, le fils pas sympa (mais ça peut se comprendre vu la situation), Massoud compréhensif, gentil mais en arrière plan. Il reste Nahid combattante et avec ses imperfections. Tout tient bien la route mais un petit quelque chose manque. Du sel ? Un assaisonnement ? Je cherche peut-être la petite bête pour me justifier de dire si souvent du bien des films iraniens que je regarde. Allez savoir ! 

    Après 10 ans de télévision, de courts métrages et de documentaires, Ida Panahandeh signe à 36 ans son premier long métrage qui est un premier essai assez réussi. Les réalisateurs et réalisatrices iranien-ne-s reviennent souvent sur la condition des femmes, Ida Panahandeh n'est donc pas une exception. L'actrice principale, Sareh Bayat a joué dans "La séparation" d'Asghar Farhadi sorti en 2011. J'espère la voir prochainement dans un autre film.

    Avec Sareh Bayat, Pejman Bazeghi, Navid Mohammadzadeh, Milad HasanPour, Pouria Rahimi, Nasrin Babael, etc.

    Nahid - un film d'Ida Panahandeh (2015)

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  • Une séparation - un film d'Asghar Farhadi (2011)"Lorsque sa femme le quitte, Nader engage une aide-soignante pour s'occuper de son père malade. il ignore alors que la jeune femme est enceinte et a accepté ce travail sans l'accord de son marie, un homme psychologiquement instable..."

    "Une séparation" a attiré un million de spectatrices et spectateurs en France et je le découvre seulement maintenant en DVD, cinq ans après sa sortie dans les cinémas français. Un film à mi chemin entre drame psychologique et thriller. Il se déroule dans une grande ville iranienne. Les scènes sont surtout tournées en intérieur et dans une voiture. Le réalisateur Asghar Farhadi (La fête du feu, A propos d'Elly, Le passé...) oriente le film sur la psychologie des personnages, leurs émotions, ressentis, vulnérabilité, fierté, colère, entre mensonge et vérité. Tour à tour on se met à la place des personnages, rien n'est figé. Personne n'a raison, personne n'a tord. Tout est question d'interprétation et chacun-e essaie de sauver sa "peau". La condition des femmes saute aux yeux. Pour travailler, les femmes doivent avoir l'accord de leur mari (ou de leur père), une des nombreuses lois inégalitaires.  On y parle également des différences entre classes sociales , de religion, de divorce, de la garde des enfants, de vieillesse, de maladie avec le père de Nader atteint de la maladie d’Alzheimer.

    Une séparation - un film d'Asghar Farhadi (2011)

    Le suspense est bien mené et on a rapidement envie de connaitre la suite.  Les acteurs et actrices sont très convaincants. Les échanges verbaux entre les personnages sont nombreux et se rapprochent parfois à du théâtre (sans l'aspect théâtral !). Les images sont filmées simplement, sans cadrage extraordinaire, ni une volonté de faire une belle photographie. Dans l'un des bonus du DVD Asghar Farhadi insiste sur le fait que le film donne l'impression d'un documentaire.

    Encore un film iranien que j'ai apprécié même si ce n'est pas le film de l'année. Il est bien mené, touchant et par le biais d'"Une séparation", on peut voir une facette de la société iranienne réalisée par un iranien et non par des occidentaux qui en donnent leurs visions. Le cinéma ne changera pas le monde mais il peut aider à faire passer des messages et c'est déjà beaucoup. 

    A noter que la fille d'Asghar Farhadi,  Sarina Farhadi (12 ans dans le film) a pour la première fois un rôle important. Sareh Bayat (l'aide-ménagère) a le rôle principal dans "Nahid", film qui est sorti en France sur les grands écrans le 24 février 2016.

    Avec Leila Hatami, Peyman Maadi, Sarina Farhadi, Sareh Bayat, Shahab Hosseyni, Kimia Hosseini, Babak Karimi, Ali-Ashgar Shahbazi, Merila Zarei, etc.

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  • Sortie en salles le 24 février 2016

    L'histoire du géant timide - un film de Dagur Kari (2015)Fúsi, la quarantaine, est bagagiste dans un aéroport islandais. Il vit chez sa mère, une femme autoritaire et qui a des idées bien arrêtées. Il est passionné par la reconstitution en modèles réduits de grandes batailles de la seconde guerre mondiale. Il peint, entre autres, des petits soldats ce qui montre une grande patience et beaucoup de créativité. Il aime aussi le bricolage et le Heavy-Metal (Slayer). Fúsi est très timide et isolé. Afin de le faire sortir un peu de sa coquille, le nouveau compagnon de sa mère lui offre pour son anniversaire des cours de danse de country. Là-bas, il fera la connaissance de Sjöfn et avec elle, il découvrira l'amour et la vie sera plus joyeuse... mais tout ne sera pas facile !

    Le film est centré sur Fúsi, joué par Gunnar Jónsson (Béliers). Un homme réservé, timide, mal dans sa peau certainement dû à son obésité et il a peu d’interactions sociales. Au travail, il est harcelé par 3 collègues mais il a le soutien de son responsable qui est en même temps un ami. Même si sa mère l'aime, elle ne dit pas toujours les bons mots et ne fait pas toujours ce qu'il faudrait pourL'histoire du géant timide - un film de Dagur Kari (2015) l'aider, le soutenir. Avec Sjöfn, sa vie va changer certes mais il s’avérera qu'elle est encore plus mal dans sa peau que Fúsi. Avec "L'histoire du géant timide" le réalisateur Dagur Kari met en avant un personnage atypique, mal dans peau, timide, qui découvre l'amour à presque 45 ans. Il est également sensible, empathique, gentil. Un personnage vedette comme il en existe rarement (ou dans quelques comédies sans grand intérêt) car ce qui fait rêver les gens, c'est la minceur, la beauté, l'élégance,  la jeunesse,  la réussite, le charisme, la virilité/féminité... Enfin, ce sont toutes les images en tête qu'on nous apprend à intégrer dès le plus jeune âge et qu'il est difficile de remettre en question tant elles nous semblent "normales". Et c'est justement tout le charme de ce film à contre courant, loin des clichés de notre époque. "Acceptez-vous tel que vous êtes au lieu de vouloir ressembler aux images stéréotypées et développez vos talents", c'est moi qui extrapole un peu mais chacun-e pourra en tirer des conclusions en fonction de son ressenti et de sa personnalité.

    L'histoire du géant timide - un film de Dagur Kari (2015)

    "L'histoire du géant timide" m'a bouleversé. Un beau film sensible, simple, émouvant. Il fait passer des émotions très fortes avec son personnage principal dans lequel on peut s'identifier facilement. De plus, le film est bien construit et les acteurs et les actrices jouent avec brio. Mention spéciale à Gunnar Jónsson pour sa justesse et toutes les émotions qu'il laisse transparaître. Le film a quelques similitudes avec un autre coup de cœur : "Kertu" d'Ilmar Raag sorti en France en février 2015.

    Le réalisateur Dagur Kari (The Good Heart,  Dark Horse, Nói albínói) est islandais. Dans "L'histoire du géant timide" on voit la météo rarement clémente, entre neige, et vents forts. Un pays froid et volcanique qui malgré tout attire de plus en plus de touristes grâce à ses paysages magnifiques. La population humaine est peu élevée : 330.000 habitant-e-s. La capitale est Reykjavik. 

    Avec Gunnar Jónsson, Ilmur Kristjánsdóttir, Sigurjón Kjartansson, Franziska Una Dagsdóttir, Margrét Helga Jóhannsdóttir, Arnar Jónsson, Thorir Sæmundsson, Ari Matthíasson, etc.

    L'histoire du géant timide - un film de Dagur Kari (2015)

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