Sortie en salle le 13 août 2014

Après "La planète des singes : l'affrontement", voici un nouveau blockbuster à se mettre... devant les yeux en cette fin d'été ! Je ne suis pas particulièrement attirée par les grosses productions mais après "Twister" en 1996 (déjà !?) je dois bien admettre que j'avais bien envie de regarder à nouveau un film sur les tornades et pas n'importe lesquelles : les énormes, tellement qu'elles n'existent même pas ! Pouaf !

Le film se déroule à Silverton dans l'Oklahoma, aux Etats-Unis (c'est bien connu, toutes les catastrophes se passent dans ce pays !). Quatre chasseurs de tornade  à la recherche de tornades pour un documentaire cherchent de nouvelles pistes. La météorologue du groupe, Allison Stone (Sarah Wayne Callies) est persuadée que c'est à Silverton qu'ils et elle doivent se rendre pour trouver la perle rare suite à la mort de quatre personnes dans une voiture par une forte tornade et à des calcules météorologiques qui permettent de suivre la tornade à la trace, ou presque. Pete (Matt Walsh), le chef du groupe n'en est pas persuadé mais c'est bien à Silverton que le groupe se rend dans un grand fourgon avec ordinateurs et toutes les données indispensables afin de traquer les tornades, la source de leur passion et de leur gagne pain ! Il ne faut pas non plus oublier Titus, une camionnette ultra blindée qui permet de supporter des tornades de 300 km/h, voire plus.

Gary Morris (Richard Armitage) est directeur d'un lycée à Silverton. Ce jour-là, c'est la remise des diplômes qui se déroule en extérieur. Gary a demandé à son fils aîné de 17 ans, Donnie (Max Deacon), de filmer la cérémonie. Un peu plus tôt dans la journée Donnie a accepté d'aider Kaitlyn (Alycia Debnam-Carey)  - dont il est amoureux en secret - à faire un reportage vidéo dans une veille usine abandonnée. La vidéo doit être rendue dès le lendemain à une prof pour un travail scolaire. Trey (Nathan Kress), 16 ans, accepte de remplacer son frère et de filmer la cérémonie mais sans en parler à son père. Gary a beaucoup de difficulté à communiquer avec Donnie (et réciproquement) depuis le décès de sa femme.

Alors que le discours de la remise des diplômes touche à sa fin, une forte pluie apparaît. Une alerte est lancée pour faire évacuer tou-te-s les élèves et le personnel vers l'établissement : la tornade arrive ! Chacun-e essaie de s'accrocher comme il peut mais fort heureusement c'est la queue de la tornade qui est passé dans l'établissement. Des égratignures certes mais aucun-e mort-e à dénombrer. Ne voyant Donnie sur les lieux, Gary l'appelle sur son téléphone portable, la communication téléphonique passe mal mais Gary arrive tout de même à comprendre qu'il est dans l'usine désinfectée. Il part rapidement en voiture avec Trey afin d'aller chercher son fils aîné car d'après des calculs la tornade prend la direction de l'usine, aïe, aïe ! Arrivés en plein centre ville, Gary sauve de justesse Allison qui était sur le point de se faire "attraper" par la tornade. Les quatre chasseurs ainsi que Gary et Trey prennent la direction d'une église pour se protéger. Un cameraman tellement excité par le phénomène et toujours dans le désir de filmer jusqu'au bout se fait "attraper" par la tornade. C'en est fini pour lui. Les trois autres de l'équipe dans l'église sont consterné-e-s par ce qui vient d'arriver à leur collègue. Ils mettent la responsabilité sur Pete qui a insisté pour qu'il reste dans l'équipe alors qu'il souhaitait quelques heures plus tôt mettre un terme à son contrat à cause d'une peur profonde des dégâts provoqués par la tornade. Mais l'autre cameraman dit qu'il est autant responsable car c'est surtout lui qui l'a motivé à rester... mélo, mélo ! Plus de peur que de mal, la tornade dévie sa trajectoire et ne touche pas l'église. Heureusement sinon ça serait la fin du film ! No happy end !

L'équipe (les 3 survivant-e-s des chasseurs de tornades, Gary et Trey) apprend que la tornade prend la direction de l'établissement dans lequel se trouve des centaines de diplômé-e-s ! Gary tel un héro des temps modernes de Charlie Chaplin, heu non, de Steven Quale part avec toute l'équipe pour sauver l'humanité. Heu encore non , pour sauver les élèves : c'est quand-même le directeur ! Il exige que tous les bus ayant amené les élèves  sur les lieux repartent ailleurs avec eux sinon, c'est la mort assuré pour tout le monde. La course contre la montre vient de commencer, chacun-e se dépêchant de rentrer dans un bus et de partir avant que la tornade n'écrase tout sur son passage. Maintenant ce n'est plus une tornade mais plusieurs qui s''amusent" à bien plus de 500 km/h à "courir" après les bus. Le bus de la bande des 5 ne peut plus continuer car il est bloqué par des énormes câbles électriques. Vont-ils s'en sortir ? Mais oui, toujours et encore. Ils se réfugient dans une bouche d'égout. La tornade d'une puissance inouïe dévaste tout sur son passage. Comment vont-ils s'en sortir ? Et comment Donnie et Kaitlyn vont pouvoir sortir de l'usine alors qu'ils sont tombés dans un grand trou et que l'eau est en train de les engloutir ? Mourir noyé-e-s ? 

Malgré un ton typiquement états-unien (bonne conscience,  esprit de famille, héroïsme...) et prévisible, "Black storm"  m'a bien captivé. Le film est tourné vers l'action mais avec quelques temps morts qui permettent de reprendre son souffle. Les scènes de tornades sont assez impressionnantes même si on aimerait en voir plus. Ce n'est pas le genre de film qui va changer ma vie mais il m'a procuré un bon divertissement... qui s'oublie rapidement tout de même.

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