• Simetierre - Un film de Mary Lambert (1989)Ce film est une adaptation du roman éponyme de Stephen King. Ce dernier a d'ailleurs écrit le scénario et a joué dans une scène le rôle d'un prêtre. 

    Rachel (Denise Crosby) et Louis Creed (Dale Midkiff) et leurs deux enfants en bas âges : Ellie (Blaze Berdhal) et Cage (Miko Hugues) déménagent dans le Maine, aux Etats-Unis. Leur nouvelle maison est isolée près d'une grande route sur laquelle de nombreux camions circulent. Suite à une chute sans gravité d'Ellie d'une balançoire dès le premier jour de leur arrivée, les parents se focalisent sur Ellie et ne voient pas le petit Cage s'approcher de la route tandis qu'un camion arrive... il est sauvé de justesse par Jud Cranball (Fred Gwynne), leur voisin retraité. Plus tard, Jud racontera à Louis qu'un chemin près de leur maison amène vers un cimetière pour animaux.

    Son premier jour de travail dans une université où il exerce la profession de médecin affectera Louis. Victor Pascow (Brad Greenquist), un étudiant, meurt dans un accident et Louis ne peut rien faire pour le sauver. La nuit de l'accident Louis rêve de Victor, rêve ou réalité ? Victor réapparaîtra de façon récurrente dans le film.

    Simetierre - Un film de Mary Lambert (1989)

    Pendant que Rachel et les enfants partent en vacances chez leurs grands-parents, Church, le chat d'Ellie meurt écrasé. Louis, resté dans le Maine ne sait comment faire pour annoncer la mort de son chat. Jud explique à Louis que non loin du cimetière pour animaux se trouve un cimetière indien où les animaux enterrés revivent. Ils décident tous les deux de s'y rendre afin d'y enterrer Church. Le lendemain réapparaît le chat mais sous des traits plus agressifs que d'habitude.

    Simetierre - Un film de Mary Lambert (1989)Tandis que la famille Creed et Jud jouent dans le jardin avec un cerf volant, Cage s'approche de la route et cette fois-ci personne n'est présent pour le sauver d'un camion qui le percute et le tue. Après l'enterrement de Cage, Rachel, déprimée part chez ses parents accompagnée d'Ellie. Désespéré et ne sachant quoi faire, Louis déterre le corps de Cage pour l'amener au cimetière des Indiens. Il est conscient que l'enfant peut revivre mais sous quels traits ? On se doute bien qu'il ne sera plus le gentil petit Cage mais un monstre, un mort-vivant assoiffé de sang, un zombie, quoi !

    Je ne vous raconterai pas la suite sinon vous allez tout savoir ou presque... 

    Tant j'ai adoré "The mist" (également une interprétation d'une oeuvre de Stephen King) qui est pour moi un  "must", tant avec "Simetierre" je suis restée sur ma faim. J'ai trouvé les enchaînements trop rapides, les principaux personnages (Rachel et Louis) pas très convainquant. Par moment on frissonne (un peu beaucoup pour moi !) mais il n'y a pas que ça pour faire un bon film d'horreur. Le film reste trop linéaire, avec une cumulation de scènes mais elles n'apportent pas le plus qui fait la différence. Pourtant de bonnes idées sont présentes mais voilà, je reste sur ma faim. C'est tout de même un film qui se regarde mais par rapport à "The mist" je m'attendais à mieux. 

    Simetierre - Un film de Mary Lambert (1989)

    Bande-annonce en VO (je n'ai pas trouvé de sous-titres en français) :



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  • The mist - Film de Franck Darabont (2007)Ce film est une adaptation du livre éponyme de Stephen King. Franck Darabont réalise la 4ème adaptation d'un livre de Stephen King et  s'en sort vraiment très bien avec "The mist".

    Après une nuit de tempête dans le Maine, aux Etats-Unis, David Drayton, (Thomas Jane) sa femme et son fils Billy constatent les dégâts. Arbres arrachés dans le jardin, tableaux (David est artiste-peintre) détruits. David, Billy et leur voisin Brent Norton (David et Brent ont eu de gros différents dans le passé) partent en voiture au supermarché. Une brume avance progressivement vers le centre commercial et un violent choc en découle. Panique à bord ! Un homme rentre en courant pris de panique en annonçant qu'un homme a été pris dans la brume... les bases du film sont lancées !

    Un jeune salarié essayera d'ouvrir les portes de la réserve afin de refaire fonctionner le groupe électrogène bloqué par quelque chose mais il se fera vite attraper par de grosses tentacules. Les témoins ne pourront rien faire pour le sauver. David et les quelques autres personnes témoins de cette effroyable scène se rendront compte de leurs propres yeux que derrière la brume se cache un monstre et peut-être plusieurs.

    The mist - Film de Franck Darabont (2007)

    Ils essayeront d'expliquer aux autres ce qui est arrivé au jeune salarié afin que personne ne sorte du magasin car mettre les pieds dehors, c'est la mort assuré. Brent Norton (Andre Braugher) est un avocat charismatique qui ne croit en rien à ce que raconte David (il croit à une vengeance personnel/moquerie vu leur différent) et va réussir à impliquer quelques personnes pour sortir de là. Ce groupe ne s'en sortira pas vivant. La panique dans le supermarché est de plus en plus présente, la pression monte toujours et encore.

    Dans la nuit de très gros insectes apparaissent et réussissent à s'infiltrer dans le lieu en cassant des morceaux de vitre. Des insectes sont tués grâce au feu (feu mis sur des balais) mais ils font beaucoup de dégâts : des morts, des blessés dont un très grand brûlé et une panique omniprésente.

    Madame Carmody (Marcia Gay Harden), une bigote, croit que c'est l'heure de l'apocalypse et arrive dans la panique et la détresse de chacun-e à embrigader dans son délire une bonne partie des personnes présentes. Le groupe veut offrir chaque jour un sacrifice humain aux monstres de dehors. Le groupe s'unifie et devient de plus en plus violent. 

    The mist - Film de Franck Darabont (2007)

    Dans ce délire religieux, malsain et dans la peur d'être les prochaines victimes, David, Billy, Amanda (Laurie Holen - vu dans x-files ! -) qui s'est liée d'amitié avec David et Billy et 5 autres personnes décident de s'enfuir dans la voiture de David. Mais avant d'entrer dans le véhicule, ils savent qu'ils vont rencontrer le ou les monstres...

    Pouaf, ce film est vraiment époustouflant, poignant. Je me suis vue à plusieurs reprises sursauter, mon coeur s'accélérer. La tension monte, la tension monte encore plus, toujours en crescendo. Les effets de brume font que les monstres ne sont pas super visibles mais on les voit : un énorme de 10, 20 ou 30 mètres de haut, des araignées géantes qui tissent leurs fils et mettent leur réserve de chair humaine sur leurs toiles, des insectes géants qui provoquent avec leur dard des énormes oedemes, des tentacules géantes, etc. Mais ce n'est pas tout... les monstres ne sont pas seuls. Les humain-e-s se divisent, les leaders profitant de l'état de crise pour prendre le pouvoir. La religion extrémiste prend le dessus et les suiveurs deviennent des adeptes qui, à cause de leurs peurs, préfèrent croire en ces aberrations. Une belle critique de l'extrémisme religieux dans une Amérique puritaine.


    The mist - Film de Franck Darabont (2007)Durant quelques minutes du film nous entendons l'excellent morceau "The host of Seraphim" du groupe Dead Can Dance qui colle parfaitement avec le moment dans lequel la voiture démarre dans la brume avec les feux extérieurs allumés pendant que les gens à l'intérieur du supermarché la regarde et tout ça au ralenti. Instant mémorable et inoubliable.

    La fin du film est vraiment... comment dire ? Vous le verrez par vous-même mais il est impossible de rester indifférent... je vous ai prévenu-e-s !

    The mist - Film de Franck Darabont (2007)

    Bande annonce (version française) :

    Des extraits de "The mist" avec en fond sonore le morceau "The host of Seraphim" du groupe Dead Can Dance :

     


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  • Bloody movies - week-end du cinéma d'horreur à Villejuif les 11 et 12 avril 2014

    La médiathèque de Villejuif (94) proposait les 11 et 12 avril un petit festival de cinéma d'horreur. Malheureusement je n'ai pas pu assister à la représentation du film "May" qui s'est déroulé durant la soirée du 11 avril. Je me suis rattrapée le lendemain avec le court-métrage "L'impasse" et la série "Dead set". Se déroulait également un petit atelier de maquillage de zombies. Je n'ai jamais été une grande fan de films d'horreur, d'épouvante et de gore : les grandes frissons et angoisses n'ont jamais été ma tasse de thé mais j'étais bien motivée pour me rendre au "Bloody movies", histoire de découvrir la série "Dead set" et essayer de me réconcilier avec les films de genre. La médiathèque proposait une petite brochure 4 pages A5 en couleur avec une présentation des films, le top 10 des films incontournables, le top 10 des films à découvrir, quelques liens internet, quelques références de livres (le tout pouvant être emprunté à la médiathèque), des photos. Bref, le B-A-BA pour s'initier à ce genre de films.

    Bloody movies - week-end du cinéma d'horreur à Villejuif les 11 et 12 avril 2014

    Cliquez sur l'image pour l'agrandir

     

    L'impasse - court-métrage (2013)

    Bloody movies - week-end du cinéma d'horreur à Villejuif les 11 et 12 avril 2014Ce court-métrage de 7:13 (avec un petit making of) a remporté le prix du festival Trop court de Villejuif l'année dernière et a été réalisé par les jeunes du quartier Ouest de Villejuif. Le scénario a été écrit en à peine deux heures, le film tourné en 8 heures, avec deux soirées de montage. Budget et temps très limités ! Dans ce court-métrage on a vite affaire à des scènes de zombies, pas toujours très bien réalisées et les personnages hors zombies ont du mal à jouer un rôle de composition. Mais on ne va pas leur en vouloir, ils sont jeunes, très jeunes et le temps très (trop) limité du tournage ne leur a certainement pas donné la possibilité de répéter suffisamment. Mais ça reste sympa à voir si on n'a pas pour objectif de se faire peur car il prête plus à sourrir qu'à avoir peur. En prime ce court-métrage fait référence au clip "Thriller" de Mickaël Jackson !

    Si vous souhaitez voir les 4 autres courts-métrages qui ont participé au concours, c'est par ici.

    Le court-métrage "L'impasse" :

     

    Dead set - série de 5 épisodes de Charlie Brooker (2008) :

    Bloody movies - week-end du cinéma d'horreur à Villejuif les 11 et 12 avril 2014Une série qui commence tout doucement dans les studios d'une émission de télé-réalité "Big brother" dans laquelle les participants et participantes jouent leur rôle débile et oh combien superficiel. Pendant ce temps-là une épidémie se propage à vitesse grand V dans toute la population humaine mondiale. Une épidémie qui infecte les humains et les transforment en... zombies ! Oui, c'est un film de zombies ! Les zombies sont à la recherche de vivants pour les manger et qui à leur tour deviennent des zombies, des morts-vivants. Une contagion effroyable qui ravage tout sur son passage. On a le droit à toute la panoplie : sang à confusion, membres déchiquetés mais tout ça à la sauce anglaise et avec l'humour anglais ! Au début l'humour fait passer la série pour une simple comédie made in british mais au fur et à mesure la sauce zombie prend et l'humour n'apparaît que de temps à autre. Du coup, la pression monte, on se dit qu'on est dans une partie de sang qui risque de se prolonger jusqu'à la fin de la série...

    Pour en venir aux personnages, nous avons toutes les caricaturesBloody movies - week-end du cinéma d'horreur à Villejuif les 11 et 12 avril 2014 possibles des participant-e-s qui ne souhaitent que la célébrité, le prestige, l'argent mais lorsqu'ils se rendront compte du carnage qui se déroulent dans le monde, une sorte de solidarité de groupe commence à se mettre en place mais ont-ils vraiment le choix ? Seul Space (Adam Deacon) semble différent et l'arrogance des autres le poussera à démissionner de l'émission mais trop tardivement... Kelly (Jaime Winstone) est employée-technicienne pour l'émission et grâce à beaucoup de sang-froid arrive à s'introduire dans le huit-clos des participants et à s'enfermer avec eux, seul endroit semble-t-il dans lequel les zombies n'ont pas réussi à pénétrer. Pendant toute la série elle sera la plus réfléchie, la plus vraie, la plus mature. En parallèle, Riq (Riz Ahmed) l'ami de coeur de Kelly essaie par tous les moyens de la retrouver. Sur son chemin, il fera la connaissance d'Alex (Liz May Brice) qui l'aidera pendant quelques temps avant de succomber à un zombie.

    C'est une série de zombies avec beaucoup de morts, d'effusion de sang certes mais ce n'est pas juste pour faire peur mais aussi pour se moquer de toutes ces émissions à la reality show, au producteur stupide qui ne pense qu'à son émission alors que le monde entier est à sa perte, à ses figurants qui ne recherchent que la gloire et l'argent. La police n'est pas non plus exempte de reproches avec ces deux policiers parano (on les comprend) qui à cause de leurs conneries se feront buter par des... zombies !

    Bloody movies - week-end du cinéma d'horreur à Villejuif les 11 et 12 avril 2014

    5 épisodes pour 2h15, ce qui fait la durée d'un film standard. Au début, le film est assez mou mais au fur et mesure que l'on entre dans le coeur de la série, le rythme s'accélère. La réalisation joue beaucoup sur la shakycam (caméra qui tremble), ça tremble beaucoup sur les moments chauds mais du coup, on ne voit pas grand chose dans les moments cruciaux. Est-ce le but ? Cela se traduit par beaucoup d'ambiance mais la peur n'est pas très forte. En tout cas, moi qui est facilement peur, on ne peut pas dire que cette série m'ait fait mourir de peur. C'est certainement pour cela que j'ai pris grandement plaisir à la regarder. :-)

    Bande annonce :



    Bilan de cette journée : sympathique après-midi avec des films de zombies, du pop-corn, des boissons et tout ça gratuit ! :-) Malheureusement, nous étions peu dans la salle, moins de 10 personnes malgré la passion et le dévouement du personnel de la médiathèque. D'un point de vue personnel "Dead set" a commencé à me réconcilier avec les films d'horreur. Suite au prochain épisode ! :-)


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  • Diaz un crime d'état - film de Daniele Vicari (2013)Lors du G8 (réunion de chefs des Etats des 8 pays les plus influents) en 2001 qui s'est passé à Gênes, en Italie, de nombreuses manifestations anti-mondialisation et anti-capitalistes se sont déroulées durant tout le sommet. Souvenez-vous de la mort du manifestant Carlo Giulani, tué par un carabinier. Ce film ne retrace pas le parcours de Carlo mais quelques jours plus tard, lors du dernier jour du sommet lorsque 300 policiers prennent l'assaut de l'école Diaz dans laquelle 90 activistes originaires de différents pays européens et des journalistes du "media center" sont logés. La plupart des ces personnes s'apprêtaient dès le lendemain à prendre un car ou un train pour rejoindre leur pays. 

    La mort de Carlo, les manifestations avec des vitrines cassées sur le parcours... l'Etat italien semblent à bout, ou tout du moins avec un certain honneur bafoué... Par vengeance, la police de Gênes a eu pour ordre de faire une descente dans l'établissement scolaire afin de "casser" du Black Block. Le  "casser" deviendra du matraquage sur des personnes à terre, qui n'ont aucune arme, rien pour se défendre devant des CRS ultra remontés et armés jusqu'au dent. S'en suit des minutes et des minutes pendant lesquelles les activistes seront matraqué-e-s de tous les côtés, une violence inouïe. Puis ça sera au tour des journalistes qui auront beau lever les bras en l'air, ils et elles se prendront autant de coups que les manifestant-e-s. A la fin du carnage, les plus blessé-e-s seront amené-e-s à l'hôpital  avec la présence omniprésente des forces policières dans l'établissement. Les plus valides seront amené-e-s au commissariat. Ca sera à nouveau le tour des violences, des humiliations.

    Diaz un crime d'état - film de Daniele Vicari (2013)Pourquoi tant de haine, pourquoi tant de violence ? Pour quelques Black Blocks qui ont cassés des vitrines ? D'une part, il n'est pas prouvé que des Black Blocks étaient logés dans l'école et d'autre part, même si cela avait été le cas, comment la violence pouvait être justifiée ? Qui produit la violence ? Ces riches gouvernements qui appauvrissent les pays pauvres avec des dettes qu'ils ne veulent pas abolir. Un système économique basé sur la concurrence, l'argent, le profit, le productivisme à outrance, le chômage, la loi des plus forts, la pauvreté, la destruction de la planète... au détriment de valeurs égalitaires et solidaires. Tel est le résultat du capitalisme et cette pseudo-démocratie qui n'est rien d'autre qu'une oligarchie (pouvoir donné à quelques personnes, à des élites). 

    Hormis quelques exceptions (notamment le chef d'une section qui traitera ""ses hommes" de bouchers) les policiers étaient portés par la haine et la traduisait par de la violence indescriptible. Suite à la mort de Carlo Giulani et des manifestations "remuantes", la police de Gênes avait été vivement critiquée. L'Etat Italien s'est vengé...

    Diaz un crime d'état - film de Daniele Vicari (2013)

    Le film est tellement prenant qu'il est impossible de jeter un coup d'oeuil ailleurs. Il est très flippant, les scènes de matraquages et d'humiliation vous secouent pendant un bon bout de temps, vous n'avez qu'en tête "mais ce n'est pas possible". On est juste étonné à la fin du film qu'aucun mort n'est dénombré vu tous les coups donnés par les bouchers-policiers.

    "Crime d'Etat" est un titre très bien trouvé, tellement vrai et réaliste.

    Bande annonce :


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  • Thelma & Louise - film de Ridley Scott (1991)Au sud des Etats-Unis, Thelma (Geena Davis) mène une vie triste entre le ménage et les plats préparés pour son mari. Ce dernier, le roi des machos est inintéressant et bien trop sûr de lui. Louise (Susan Sarandon) propose à Thelma de partir quelques jours en voiture sur les routes de l'Arkansas afin d'oublier leurs déboires respectifs, Louise vivant une relation difficile avec son ami.

    Après quelques heures de routes Thelma tient absolument à ce que la voiture s'arrête pour qu'elles se rendent dans une boîte de nuit. Après des verres et des verres d'alcool, Thelma se fait accoster par un dragueur, sûr de lui et insolant. Thelma est naïve et de par sa vie monotone, elle ne se rend pas compte à temps du but de l'homme. Celui-ci tentera de la violer sur le parking mais Louise arrive à temps pour l'obliger à s'écarter de Thelma. L'insolence et les provocations de l'homme font que Louise, prise dans des souvenirs douloureux, tire surThelma & Louise - film de Ridley Scott (1991) lui et le tue. Dès cet instant, les deux femmes savent que leur vie a chaviré. Louise ne veut pas se présenter à la police et elles décident toutes les deux de rejoindre le Mexique en voiture. Louise, la plus réaliste et celle qui a le plus la tête sur les épaules contacte son ami afin qu'il lui prête une grosse somme d'argent pour arriver à se rendre au Mexique et pouvoir entamer une nouvelle vie là-bas. Malheureusement, un auto-stoppeur (Brad Pitt) qui fait des avances à Thelma réussi à voler cet argent dans la chambre d'hôtel après une folle nuit d'amour. Plus d'argent, Thelma se sent obligée de commettre un hold-up dans une boutique. Tout s'enchaîne de façon à ce que rien n'aide les deux fugitives. La police est sur leurs traces... je n'irai pas plus loin sinon vous allez tout savoir et ça serait dommage si vous n'avez pas vu le film. Mais qui n'a pas vu ce film ?

    Thelma & Louise - film de Ridley Scott (1991)

    Le comportement des hommes fait vraiment froid dans le dos. Le mari de Thelma est un salaud. L'homme rencontré dans la boite de nuit est un violeur qui semble-t-il n'en est pas à son premier coup d'essai. On apprend au fur et à mesure du film que Louise a subi des violences sexuelles quelques années auparavant. L'auto-stoppeur n'est rien d'autre qu'un opportuniste qui se sert de Thelma pour voler leur argent.  Seul l'ami de Louise semble être un peu plus correct. Si nous étions dans une société moins sexiste tout ceci ne serait pas arrivé. Mais ce n'est pas le cas. Thelma et Louise ont décidé de fuir pour éviter à Louise la peine de mort ou la prison à perpétuité et à un paquet d'années de prison pour Thelma. Rien n'est juste et elles le savent alors elles roulent, elle roulent vers l'espoir de passer la frontière.

    C'est un road movie passionnant qui vous prend du début à la fin. Les deux actrices jouent extraordinairement bien. Les images, les paysages sont magnifiques. Je comprends l'engouement qu'a suscité ce film. Des femmes qui veulent se libérer de leurs chaînes, n'est-ce pas beau même si la fin n'est pas réjouissante. Vivre libre ou mourir ?

    Bande annonce (je n'ai pas trouvé de sous-titres français) :


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