• Sortie en salle le 4 février 2015

    It follows - un film de David Robert Mitchell (2014)Jay, 19 ans, étudiante états-unienne voit sa vie basculée lorsqu'elle fait la connaissance de Hugh, un jeune homme de son âge dont elle est éprise. Un soir au cinéma, Hugh prétextant de se sentir mal, part du lieu avant le début du film. En réalité, l'homme a vu une femme dans le cinéma qui l'a troublé ou plutôt qui lui fait peur. Quelques jours plus tard, après avoir eu des rapport sexuels ensembles, Hugh attache Jay et l'amène dans un bâtiment désert et isolé. Il lui explique qu'il y a une chose, des choses à l'apparence humaine qui le suit pour le tuer et seule une personne contaminée peut la voir. Il a attrapé un virus qui se contamine par relation sexuelle. Il espère l'avoir refilé à Jay et ainsi pouvoir s'en sortir, à moins que tous les deux aient le virus. Depuis ce jour, la vie de Jay est un cauchemar, entre fuite et peur. Heureusement dans sa fuite elle sera aidée par 3 ami-e-s et sa sœur cadette. Elle devra être en permanence sur ses gardes pour fuir les "choses" qui la suivent.

    Avec "It follows, David Robert Mitchell réalise son second long métrage, un film plutôt original dans le sujet, s'inspirant de différents thèmes que l'on peut trouver dans les films d'horreur et dans les faits d'actualité. Il s'inspire en effet des Maladies Sexuellement Transmissibles (MST) pour mener ce film vers des moments d'épouvante liés aux personnes/choses qui suivent leur proie (les individus touchés par cette MST). On pourrait penser à des personnes mortes comme les zombies (de la mêmeIt follows - un film de David Robert Mitchell (2014) manière, elles marchent lentement et ne courent pas). Le film me fait penser un peu à "Halloween : la nuit des morts vivants" ne serait-ce que pour la ressemblance musicale qui est une vraie marque de fabrication du premier Halloween, d'ailleurs David Robert Mitchell se dit influencé par par John Carpenter. Le film est bien mené même si quelques longueurs apparaissent par-ci, par-là, notamment la scène de la piscine mais dans l'ensemble on reste bien éveillé, voire sur quelques scènes on a les doigts crispés sur le siège. Comme dans "Halloween : la nuit des morts vivants" la musique fort en intensité annonce un événement troublant.

    Dans ce film états-uniens, on n'évitera pas les nombreuses caricatures comme la banlieue propre, stéréotypée, avec les maisons et jardins identiques. Le voisin de la famille de Jay dans son allure de play-boy bien dans sa tête et qui malgré tout, lui arrivera bien des malheurs. Un autre jeune homme fou transit de Jaj qui fera tout pour la sauver. Ce qui parait évident et très certainement voulu, c'est la volonté du réalisateur de faire jouer essentiellement des rôles d'adolescent-e-s et jeunes adultes, It follows - un film de David Robert Mitchell (2014)mettant de côté les parents des différents protagonistes. Et au final, ce sont les adultes qui se trouvent dans la peau des "suiveurs". David Robert Mitchell dit que l'idée du film lui est venu à l'esprit en se souvenant de ses cauchemars d'enfance dans lesquels il était poursuivi. Comme quoi, des cauchemars peuvent influencer et permettre de sortir un assez bon film ! :-)

    Au niveau des acteurs et actrices, nous avons droit à une belle palette de jeunes comédien-ne-s qui se débrouillent très bien.

    "It follows" ne sera certainement pas le film de l'année pour moi mais reste un sympathique film d'horreur/d'épouvante pas très, très horrifique mais qui donne des frissons grâce aux différentes ambiances, comme dans le premier Halloween. Promis, j'arrête les comparaisons !

    Avec Avec Maika Monroe, Keir Gilchrist, Daniel Zovatto, Olivia Luccardi, Lili Sepe, Jake Weary...

    It follows - un film de David Robert Mitchell (2014)

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  • Le coureur - un film d'Amir Naderi (1985)"Les samedis du cinéma iranien" c'est un film iranien par mois au cinéma Le nouvel Odéon, dans le 6ème arrondissement de Paris. Ces séances sont organisées par l'association cinéma(s) d'Iran qui fournit un gros travail d'information sur le cinéma iranien, notamment sur son site internet qui est une mine d'information. Les projections sont suivies d'un échange/débat avec Bamchade Pourvali, historien et critique de cinéma. Le mois précédent j'avais assisté pour la première fois à une projection avec le film "Le cercle" de Jafar Panahi. 

    Amiro est un un orphelin d'une dizaine d'années vivant sur les bords du Golfe Persique. Il vit de petits boulots (cireur, récupération dans les décharges, récupération de bouteilles vides au bord de la mer, vente d'eau fraîche) et son chez lui est dans un bateau échoué sur la plage. Il est autonome et très débrouillard. Son meilleur ami Moussa partage de bons moments avec lui. Ce dernier l'a intégré dans un groupe de garçons de son âge qui travaillent également pour subvenir à leurs moyens. Régulièrement il se font la course, que ce soit à pied ou à vélo. Tous rêve de gagner à chaque fois et Amiro semble le plus tenace. Il court, ils court toujours ou presque, comme un leitmotiv pour échapper à sa condition. Il aime les bateaux (et les avions) et rêve de partir dans ceux qu'il voit au loin. Pour rêver encore plus, il achète des magazines étrangers, ceux vendus dans un kiosque aux marins et aux hommes d'affaires étrangers qui circulent près du port afin de regarder les photos. Amiro ne sait ni lire, ni écrire le persan. Il a conscience que s'il veut évoluer il doit apprendre à lire et écrire. 

    Le coureur - un film d'Amir Naderi (1985)

    C'est un film autobiographique ou tout du moins qui reprend des parties de l'enfance du réalisateur Amir Naderi. Autodidacte, il ira par la suite à Téhéran pour apprendre les différents métiers du cinéma et gravira les "échelons" pour devenir réalisateur. Amir Naderi qui a maintenant 70 ans vit désormais aux Etats-Unis et réalise toujours des films, son dernier est une rétrospective du réalisateur Arthur Penn.  Amiro (un "o" en moins et l'on arrive à "Amir") est un garçon combatif qui se débrouille pour manger, se loger en faisant des petits boulots qui lui permettent d'avoir un peu d'argent, suffisamment en tout cas pour vivre. SaLe coureur - un film d'Amir Naderi (1985) combativité va l'amener à éviter de se faire arnaquer, de se faire voler et de suivre des rêves, des espoirs, des envies qui lui donnent/donneront la possibilité d'aller plus loin, toujours plus loin. Entre les garçons, on sent au départ une rivalité mais de forts liens d'amitié se créent. On pourra être choqué par une certaine violence, à la concurrence, la compétition, comme une initiation à la vie adulte dans une société dure qui aime les vainqueurs. On pourra aussi être choqué de ne voir quasiment aucune femme, hormis quelques-unes au début du film que l'on voit brièvement. La place des femmes en Iran en 1985 est surtout réservée dans les espaces privés. Par le biais de son film, financé par un centre public d'éducation, Amir Naderi montre que l'émancipation des individus passe par l'éducation, l'apprentissage, le savoir. Amiro va suivre des cours du soir pour apprendre à lire et à écrire. On sent une forte motivation de sa part quant à la nouvelle direction qu'il se donne, à savoir apprendre pour s'émanciper.

    Le film est peu fourni en dialogue, préférant se centrer sur les images. Certaines sont de toutes beautés, notamment les plans sur la mer, les couchers de soleil. Une belle qualité artistique qui présente un film relativement lent sans être ennuyeux. Les cris, la rage, les envies d'Amiro permettent de capter toute notre attention.

    Avec Majid Niroumand, Moussa Torkizadeh, Alireza Gholam Zadeh, Mohammad Navazi...

    Le coureur - un film d'Amir Naderi (1985)

    Extrait :


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  • Zizou - un court métrage de Joseph Muganga (2015)Un flyer trouvé sur le comptoir de la maison des solidarités à Arcueil et me voilà deux semaines plus tard dans une avant-première d'un court-métrage. La photo d'un punk tenant un lapin dans ses bras avait particulièrement attiré mon attention.

    L'association Sur la piste propose des projets solidaires qui s'articulent autour de trois axes, à savoir  un atelier de vidéo solidaire, un outil pour promouvoir et valoriser les initiatives solidaires. La cuisson solaire : un moyen efficace de lutte contre la déforestation et pour le développement durable dans le monde  . La Sensibilisation : pour éveiller le grand public à la solidarité et au développement. Ce court-métrage a été réalisé dans ce cadre, avec des stagiaires qui ont fait partie de l'équipe technique afin d'apprendre le métier, des comédiens et comédiennes amateurs, le tout sur dix jours, idée de départ, scénario et tournage compris.

    Une petite fille va chez son père durant lesZizou - un court métrage de Joseph Muganga (2015) vacances scolaires. Elle amène le lapin de l'école, Zizou, dans une cage de transport. Dans le parc près de leur immeuble, le père discute avec des voisines. La petite fille se balade dans le parc et fait la connaissance de Boris, un punk. Le père et les voisines voyant Boris avec la petite fille prennent peur et demande à la fille de revenir immédiatement.  A son retour, le père se rend compte que Zizou a disparu de la cage. Il et elles se mettent à sa recherche. 

    Un court-métrage sur les à priori négatifs liés au physique, au look. Les adultes partant du principe que punk = pervers tandis que la petite fille voit en Boris une personne avec laquelle elle pourrait se lier d'amitié. Une histoire avec de beaux sentiments, un beau message. La réalisation est simple, voire minimaliste mais le budget et le temps de réalisation ne pouvait pas permettre un court-métrage plus élaboré. Il faut surtout voir "Zizou" comme la possibilité donnée à des jeunes de faire un stage gratuit (matériel prêté) dans le domaine du cinéma, à des personnes de jouer leur premier rôle dans un film et de voir le court-métrage projeté lors de certaines occasions.        

    "Zizou" était précédé par quatre courts métrages réalisés  par la même association.  Joseph Muganga (photo) est  cadreur, monteur, assistant, il a réalisé plusieurs courts métrages et un moyen métrage "Les frères Kakogo" en 2006 sur les enfants soldats. Il est Rwandais et a dû fuir son pays lors du génocide. Il s'est installé en Code d'Ivoire puis en France.

    Avec Eden Mouchon, HP, Houria Konaté, Thibaut Simon...

    Zizou - un court métrage de Joseph Muganga (2015)


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  • Sortie en salle le 8 octobre 2014

    Mommy - un film de Xavier Dolan (2014)Cela fait quatre mois que "Mommy" est à l'affiche et il fait un véritable tabac depuis qu'il a été primé au festival de Canne en mai 2014. Du haut de ses 25 ans, le réalisateur Xavien Dolan fait figure d'enfant prodige. Il a réalisé cinq films ("J'ai tué ma mère", "Les amours imaginaires", "Laurence Anyways", "Tom à la ferme") en 6 ans, a joué dans une dizaine de films. Il est également scénariste et producteur. Souvenez-vous de "College boy, le vidéo-clip du groupe d'Indochine qui a beaucoup fait parler de lui, c'est Xavier Dolan qui l'a réalisé et l'acteur principal n'est rien d'autre qu'Antoine-Olivier Pilon, le fameux Steve dans "Mommy". Dans le clip, Indochine dénonçait la violence à l'école et l'homophobie. Lors d'une intervention télévisée au moment de la promotion de "Mommy", Xavier Dolan et Anne Dorval (la mère de Steve dans "Mommy") n'hésitaient pas à prendre position pour le mariage pour tous. 

    Revenons-en à "Mommy". Depuis sa sortie j'avais envie de le voir mais ce n'est que maintenant que la chose s'est concrétisée... Steve est un adolescent de 15 ans qui souffre de TDAH (Trouble Déficit deMommy - un film de Xavier Dolan (2014) l'Attention/Hyperactivité). Il vient d'être renvoyé d'un centre spécialisé à cause de sa violence qui a causé des brûlures au deuxième et troisième degré à un camarade. Diane, sa mère, vient le chercher pour le ramener chez eux dans la banlieue de Montréal.  Depuis la mort de son père il y a 3 ans, la maladie de Steve s'est aggravée.  Sa violence (il éprouve une énorme difficulté à contrôler ses colères), son hyperactivité, son hyper-attachement à sa mère font qu'il est ingérable. Un jour, Kyla, une nouvelle voisine, fait leur connaissance. Enseignante au collège, elle a pris une année sabbatique depuis qu'un événement dont on ne connaîtra pas l'ampleur lui a provoqué un bégaiement. Ayant du temps libre, Kyla va donner quotidiennement des cours au domicile de Steve. Tous les deux apprendront à se connaitre, à s'apprécier et à progresser l'un-e et l'autre dans leurs problèmes psychologiques. Kyla, Steve et Diane vont devenir un trio inséparable malgré les coups de colère régulier de Steve. Ce dernier est conscient que quelque chose cloche en lui mais il n'arrive pas à contrôler ses pulsions. Il a peur aussi jusqu'à en devenir obsédant que sa mère ne l'aime plus.  Ses peurs et ses angoisses (à hautes doses) provoquent sa maladie. Diane reçoit un courrier dans lequel il lui est réclamé une Mommy - un film de Xavier Dolan (2014)énorme somme d'argent qu'on coûté les frais d'hospitalisation et de greffes du camarade de Steve. Pour gagner sa vie, Diane fait des ménages et a un petit job de traductrice. Elle a juste de quoi vivre. Pour connaitre la suite : allez voir le film !

    Allez voir le film (quoi, vous n'êtes pas encore aller le voir ?! Non mais !) parce que "Mommy" est tout simplement un énorme film. Après avoir vécu le décès rapide de son mari (il aura fallu trois semaines entre le pronostic et la mort) trois ans auparavant, elle se retrouve à gérer un fils qui est ingérable. Un adolescent en souffrance, très violent qui aime sa mère à en mourir. Diane aime son fils très fort malgré des issues qui se ferment au fur et à mesure que le film avance. Entre la mère et le fils, on a Kyla, timide, bègue, mariée et mère d'une petite fille qui se lie d'amitié avec Diane. Avec Steve et Diane, elle vit leurs angoisses, leurs galères, leur relation explosive mais aussi des moments d'amour, d'espoir. Elle seconde Diane qui est d'une grande nervosité (comment ne pas l'être avec un fils comme Steve) en donnant des cours à Steve mais aussi en temporisant et en étant tout simplement là, présente dans les moments durs et dansMommy - un film de Xavier Dolan (2014) quelques moments beaux et doux. 

    Xavier Dolan sait exactement comment faire pour jouer sur les émotions, sur la sensibilité, c'est ce qui m'attire en premier dans le film. Tout est orchestré dans une sensibilité à fleur de peau qui est troublante. La scène où Diane rêve éveillé d'un futur pour son fils qu'il n'aura certainement jamais est d'une grande beauté, la musique y aidant. Est-ce utile de préciser qu'Anne Dorval (Diane), Antoine Olivier Pilon (Steve) et Suzanne Clément (Kyla) joue magnifiquement bien ?

    Le film est québécois et sous-titré en français car la plupart des dialogues sont en joual, un dialecte québécois. On apprendra d'ailleurs des jurons comme "tabarnak" qui sera dit une multitude de fois par Steve !

    Avec Anne Dorval, Antoine Olivier Pilon, Suzanne Clément, Alexandre Goyette, Patrick Huard, Viviane Pacal, Nathalie Hamel, Michèle Lituac, etc.

    Mommy - un film de Xavier Dolan (2014)

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  • Vélotopia - un moyen métrage documentaire d'Erik Fretel (2012)La fin du monde est proche, crises des matières premières, crises financières, politiques et sociales. Mais la solution est là sous nos yeux !!! Fun, glamour, sexy : le vélo, source de bonheur pour sauver l'humanité !!!! "Vélotopia" : un docu-comédie sur les bienfaits du vélo comme moyen de transport, pour redonner ses lettres de noblesse à la petite reine. Fortement recommandé aux utilisateurs de 4x4.

    J'ai eu l'occasion de voir ce documentaire de 52 minutes avec de nombreuses mises en scène d'où l'appellation "docu-comédie", lors d'une projection-débat organisée par l'antenne Val de Bièvre à vélo de MDB (Mieux Se déplacer à Bicyclette) dans les locaux de la maison de l'environnement du Val de Bièvre située à Arcueil, dans le Val de Marne. Nous étions une vingtaine de personnes à nous être déplacées lors d'une journée froide du mois de janvier 2015.

    Erik Fretel est surveillant dans un lycée. Il utilise quotidiennement son vélo pour ses déplacements. Parmi tou-te-s ses collègues, il est le seul à se rendre à vélo vers son lieu de travail. Ayant fait quelques documentaires "en amateur" il s'est lancé dans le projet de réaliser un DVD sur la promotion du vélo en utilisant comme outil principal l'humour. Afin de promouvoir le film et surtout la promotion de l'utilisation du vélo, Erik Fretel a monté deux petites tournée en Normandie à un an d'intervalle, avec à chaque étape une projection-débat, ce qui a été l'occasion de débattre sur la place du vélo dans notre société face à l'ogre automobile qui mange tout sur son passage !

    Comme je le disais, Erik Fretel utilise une grande touche d'humour certainement pour éviter le côté militant qui pourrait faire fuir les non-militant-e-s. Il part de son expérience dans son travail avec laVélotopia - un moyen métrage documentaire d'Erik Fretel (2012) réaction de ses collègues et des élèves lorsqu'il émet l'idée d'aller au travail/au lycée à vélo au lieu de prendre la voiture ou les transports en commun. Entre caricatures parfois vaseuses, notamment l'éternel sexisme où l'on se sent obligé de sourire ou rire (pas moi) sous peine d'être traité de coincé ou de voir du sexisme partout et arguments favorables à l'utilisation de la bicyclette, de sa promotion et de son développement. Erik Fretel explique les bienfaits du vélo tant pour la santé, l'aspect financier, écologique, convivialité. Il a interviewé des membres des associations Vélorution, FUBICY (Fédération française des Usagers de la BICYclette), d'un vélociste d'Amsterdam, de quatre copains qui ont fait un voyage à vélo pendant leurs vacances en ayant fait très peu de vélo auparavant, etc.  Il s'est déplacé à Amsterdam, la ville du vélo avec des parkings vélos de plusieurs étages et surtout des cyclistes partout ! Au Pays-Bas, 50 % des personnes font du vélo contre 6 % en France, cherchez l'erreur ! Cette expérience des Pays-Bas montre que tout est possible pour que la bicyclette devienne en France - et ailleurs - un moyen de transport incontournable. Ces dernières années des aménagements ont été fait à droite et à gauche pour que les cyclistes aient une place quelque part dans la jungle urbaine (ahah !) mais le chemin est long, très long pour que la bicyclette ait toute la place qu'elle mérite.

    Merci en tout cas à Erik Fretel d'avoir signé un documentaire dédié à la promotion et au développement du vélo et ce malgré quelques lourdeurs.

    Le DVD est disponible par correspondance, pour connaitre le moyen de le commander, visiter le site de Vélotopia

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